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 Tsui Hark

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Janto
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Janto


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Tsui Hark Empty
MessageSujet: Tsui Hark   Tsui Hark EmptyLun 12 Juin 2006 - 10:43

Tsui Hark Une-balle-dans-la-tete-dvd-hk-interview-de-terence-chang2_491da56a7abf1d4ef28270a3bc7c0220




LE meilleur réalisateur hong-kongais du moment (et pour un bout de temps après probablement).
On lui doit des chef d'oeuvre comme L'enfer des armes, zu : les guerriers de la montagne magique, il était une fois en Chine 1 & 2 (il a aussi fait les 4 et 6, moins bons), The blade, Time and tide...

On passe sur sa période américaine (deux films avec Van Damme, "Double Team" et "Piège à Hong-Kong") moins réussie que celle de son élève John Woo.
C'est d'ailleurs Tsui Hark himself qui a vu en John Woo un bon réalisateur de films d'actions (avant Woo ne faisait que des comédies cantonaises de (très) basse qualité), lui donnant sa chance avec "A better tomorrow" (qui aura deux suites, une de John Woo et une de Tsui Hark), on connaît la suite de la carrière de John Woo (A better tomorrow II, The killer, une balle dans la tête, à toute épreuve, Volte/face, Windtalkers et même le fun M I : 2).

C'est un grand expérimentateur (ses films sont bourrés d'effets en tout genre) et qui n'aime rien tant que boulverser un peu les conventions.

Son début de carrière est pour le moins chaotique, il tourne d'abord un Wu-Xia-Pan (film de sabres) à petit budget, "butterfly murders" qui connaît un succés critique mais un bide commercial. Faché, Tsui Hark enchaîne sur une comédie d'horreur, "Histoires de cannibales" ("we're goint to eat you" en VO), film dans lequel Tsui Hark critique (à couvert bien sûr) la société Hong-Kongaise, trop "affamée" selon lui (les villageois cannibales qui n'en ont jamais assez, c'est eux). Echec critique et re-bide commercial, il enchaîne alors sur son oeuvre la plus noire et la plus sombre à ce jour, "l'enfer des armes" ("don't play with fire" ou "dangerous encounter - first kind" en VO). Le premier montage du film (qui met trois jeunes lycéens en mal de vivre comme des apprentis terroristes) est interdit par la censure (HK est à l'époque traumatisé par une vague d'attentats). Tsui Hark a six jours pour retourner des plans et changer le sens de son film. De terroristes dans le montage original, les lycéens passent au statut de victimes (les attentats ne sont plus d'eux). Tsui Hark transforme son film en un polar plus noir (avec des chefs pas net interprétés, notamment, par Tsui Hark et Ronny Yu). Malgré tout le film est encore un échec critique et un bide commercial.

Par la suite Tsui Hark se met à faire quelques comédies de basse qualité, avant de s'attaquer au projet de fou que représente "zu : les guerriers de la montagne magique", présenté comme le star wars Hong-Kongais (les effets spéciaux sont d'ailleurs assurés par ILM [la société qui a fait les effets spéciaux de Star Wars donc]). Ambitieux film partant dans tout les sens (plusieurs trame narratives sont souvent entremêlés dans une même scène), le film est plus difficilement abordable aujourd'hui (ça fait très kitch quand même).
Après son retour des USA, Tsui Hark tournera la suite avec moult effets numériques, "La legende de Zu" (qui reprend en fait le même univers mais ne reprend pas l'histoire).

Il redonne au kung-fu ses lettres de noblesse avec les "Il était une fois en Chine" avec Jet Li.
Il réalise une comédie "de cuisine" avec "Le festin chinois" (qui peut d'ailleurs se regarder comme un film de kung-fu), et attaque ensuite "The Blade", qu'il présente comme du "cinéma-vérité". Filmé un peu façon reportage, Tsui Hark veut un film réaliste et surtout très furieux. Le scénario d'origine ne comportait d'ailleurs pas de dialogues, juste des indications sur le sens des paroles (les acteurs forcèrent par la suite Tsui Hark et son scénariste à en mettre).
"The Blade" est un film maudit aujourd'hui, car c'est le film qui sonne le glas du film de sabre chinois (quelques productions récentes chino-américaine comme Hero lui redonnent cependant un peu de souffle).

Vu la rétrocession de HK à la Chine, il part aux USA et tourne deux films avec Van Damme qui sont des échecs (bien expérimentaux cependant).

Voyant que ses collègues restés à Hong-Kong continuent sans problèmes de faire les films qu'ils veulent, Tsui Hark revient à HK et tourne "La légende de Zu" (échec commercial) et "Time and tide" (succés commercial un peu partout dans le monde).
Il réalise par la suite "seven swords", un film de sabre basé sur une légende chinoise.

Tsui Hark Tsuiharkchaos100
l'enfer des armes

Tsui Hark The_blade_1
The blade

BA de Time and tide
http://www.cinemovies.fr/fiche_multimedia.php?IDfilm=5187

interview de Tsui Hark
http://www.allocine.fr/film/video_gen_cfilm=29242.html

Et puis pour ceux qui sont allergiques au ciné chinois parce-que, après tout, (pour reprendre quelqu'un), "c'est que des ching chong qui se battent ou se tirent dessus en criant des noms de sauces épicées", ben fuck.
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http://janto.blog.toutlecine.com
 
Tsui Hark
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