- Les Cahiers du cinéma doivent l'essentiel de leur réputation au fait qu'ils sont le berceau de la nouvelle vague, nouvelle vague qui continue gentiment d'influencer le cinéma contemporain.
Bénéficiant de cette assise somme toute assez confortable, ils ciblent essentiellement un public d'élite (ou qui aime à se considérer comme tel), ce qui les amène à des choix éditoriaux parfois particulier. Par exemple, à l'époque de la sortie de Predator au cinéma, deux journalistes des Cahiers voulaient en parler (oui oui, on peut aimer Truffaut et McTiernan en même temps), refus du rédacteur en chef car le film ne convient pas à leur lectorat.
Je doute que le cas de Predator soit trop répandu, mais il est plus que probable que cette politique a contribué à donner aux Cahiers l'image d'élitistes péteux qu'ils continuent d'avoir aujourd'hui.
Cette même politique les a probablement poussé à avoir ce style assez austère (du genre "si tu comprends pas, t'es con, si tu comprends : bienvenue dans notre cercle d'initiés des gens qui ont tout compris au cinéma"), avec une utilisation de tout un tas de mots compliqués pour faire genre (lisez l'extrait de leur critique de Spiderman 2 sur allociné, c'est plutôt rigolo).
Enfin un petit tour sur le forum des Cahiers permet de se faire un petit avis sur leur lectorat de base et leur manière d'appréhender le cinéma.
- Si on inverse la question, la réponse est beaucoup plus claire
- ...?
Maintenant comme dirait l'autre : y a du bon et du moins bon, des périodes bonnes et d'autres moins bonnes, le meilleur moyen de se faire une idée c'est de le lire.