Vos coups de coeurs

un Brad Pitt extraordinaire, dit-on.
Suite au discours de Janto, j'ajoute L'Ennemi Intime a ma liste.

https://www.youtube.com/watch?v=4ARXzELQ_LM

https://www.youtube.com/watch?v=uSXsjXbI4BY

Alors moi, j'ai vu

La vengeance dans la peau: Géant, génial, Paul je t'aime (ce soir, je me matte "Bloody Sunday")

La dernière légion: Le Nanard des salles obscures qui réinvente l'histoire. A chier.

La face caché: sublime, émouvant et bien filmé.

Mickael Clayton: Foutre bon ce film. Mais j'ai peur d'avoir laissé un morceau de compréhension dans la salle.

J'ai regardé Brazil et c'est unique comme film. Je suis pas hyper fan mais c'est unique.

Fassbinder est très très bon, pour l'instant le meilleur que j'ai vu :
Le mariage de Maria Braun
Ford fait des bons films, mais aussi des chiants.
The Host est super bien.
Dead man a une ambiance phénomal, très bon.

Bloody Sunday. Oh oui, je suis "Pour". Tellement bon ce Greengrass. Tellement réaliste. Emouvant. Montage surprenant...

J'ai pas aimé Brazil mais c'est vrai qu'il est surprenant. Unique? Je sais pas.

Président est cool, sympa, bien réalisé, bonne lumière et Dupontel est super

http://fr.youtube.com/watch?v=GmwqpHsMExg

https://www.dailymotion.com/video/x37xhr_theoffice-ecran-de-veille

Baaah l'écran de veille comme c'est hillarant !
C'était exactement ça en cours de cinéma, le logo DVD sur la télé derrière madame Risevicz

le béret 2 est pas mal

il est fini? on pourra le voir quand?

Tiens j'en profite pour poster ici ma critique (une vraie avec point de vue et tout) de Paranoid Park.
C'est probablement un brin prétentieux dans la forme, mais ça fait pas de mal :

J’ai un problème avec le cinéma de Gus Van Sant. J’ai une certaine conception du cinéma. Cette conception du cinéma passe par un art populaire qui prend en compte son spectateur. Une prise en compte du spectateur qui consiste à privilégier l’intensité dramatique (l’émotion) plutôt que la méthode pour y arriver. C’est-à-dire que l’important n’est pas l’élément de mise en scène en lui-même (découpage, travelling, composition du cadre, lumière, son, musique, etc.) mais son effet sur le spectateur.

Avec Gus Van Sant, j’ai l’impression de voir une suite d’ « éléments de mise en scène », mais choisis non pas en fonction de leur effet mais de leur nature, c’est-à-dire que leur signification propre ne viendra pas d’un tout (c’est-à-dire un plan intégré à d’autres plans) mais de l’élément en lui-même. Ainsi pour comprendre pourquoi telle personne est filmée au ralenti, il ne faut pas essayer de voir les effets du ralenti (amplification des mouvements, déformation de la réalité, etc.) mais le fait même que ce soit un ralenti.

Un autre des éléments de la mise en scène de Paranoid Park vient du fait qu’en voulant être subjective (vouloir représenter l’état d’esprit du personnage principal), cette mise en scène n’est en fait qu’objective, car elle se contente de nous dire « voilà ce qu’il voit ». Ainsi plutôt que de nous faire comprendre ou ressentir ce qu’il perçoit, elle se contente de nous le faire voir. Dès lors on s’éloigne d’un cinéma « noble », c’est-à-dire un cinéma d’émotion, pour se contenter d’un cinéma de l’intellect flattant les bas-instincts de supériorité de ses (quelques) spectateurs.

Ce refus de l’émotion trouve peut-être l’une de ses raisons dans le refus des principes du cinéma. Il n’est sans doute pas agréable de se dire qu’un art peut être régit par des principes, qu’il y a des choses qui marchent et d’autres qui ne marchent pas, et dès lors il est logique que certains réalisateurs s’efforcent de transgresser ces principes pour le simple fait de les transgresser. Mais le problème avec la transgression de ces principes, n'est pas la transgression en elle-même mais l'effet produit, effet que les grands réalisateurs (ce que n'est pas Van Sant) savent maîtriser. Ainsi lorsque Hitchcock transgressait certaines règles de raccords regards dans une séquence de Frenzy, ça n’était pas pour le plaisir de transgresser mais pour créer une dissonance dans l’esprit du spectateur, pour lui faire ressentir un certain malaise, une certaine fausseté dans une relation entre deux personnages.

Mais lorsque Gus Van Sant oublie en chemin quelques arcs narratifs, on a presque le sentiment de l’entendre dire « c’est parce-que c’est pas le sujet du film », se fichant d’un certain sentiment de vide et de manque qui en ressort, à l’opposé de son héros qui finit par trouver un apaisement.

Peut-être que c’est moi qui ne suis pas suffisamment sensible pour ce cinéma, peut-être que je suis trop enfoncé dans mes « croyances cinématographiques », mais pour moi ce que fait Gus Van Sant n’est pas du cinéma. Je suis ressortie de la séance de Parnoid Park en acceptant cette différence. Gus Van Sant veut continuer à épater la galerie de cette manière ? Très bien, qu’il fasse ce qu’il veut, qu’il continue à expérimenter n’importe comment, qu’il continue à dénigrer tout un pan du langage cinématographique. Qui sait, il finira peut-être par en sortir quelque chose de bien ?

Je comprend de mieux en mieux ta vision du cinéma, de "ce qu'il faut faire avec un film". J'ai même un peu tendance à être d'accord avec toi sur certains points, mais j'adhère pas totalement à ta conception, que je trouve un peu fermée.
Je respecte tout à fait que tu aies une idée du cinéma, du moment que je la comprends. Personnellement je n'ai pas de conception globale de ce qu'est le bon cinéma, parce que je veux pas me fermer à tout un pan de ce qui ce fait avec une caméra : Gus Van Sant, Lynch, la Palme d'or cette année, etc.

Disons que tout un pan du cinéma qui se refuse à suivre des principes au nom d'une prétendue liberté artistique ("mais je veux filmer comme ça euh, j'en ai rien à foutre que ce soit moche, illisible et incroyablement chiant pare-que je veux filmer comme ça euh !") ça me fait plus penser à des caprices de mioche qu'à un "vrai" travail artistique justement.

Sinon la palme d'or de cette année je la mettrais pas dans cette catégorie, y a quand même un point de vue, un regard et une rigueur dans la mise en scène que n'a pas le dernier Van Sant. C'est juste que je trouve l'exercice un peu vain et gratuit dans sa volonté d'être extrême.

P.S. un super article de Rafik Djoumi à propos de l'acceuil dans la presse de L'ennemi intime ainsi que du malaise dès qu'un français fait de la mise en scène (ou un type de mise en scène du moins) : http://rafik.blog.toutlecine.com/1041/C-est-pas-moi-qui-l-dit/

Merci pour l'article.
Au sujet de Paranoïd Park, il me semble que tu ne comprends pas la démarche de Gus Van Sant donc tu l'associe à un caprice. Je comprends pas non plus sa démarche, je sais pas non plus pourquoi il éclate la chronologie de Paranoïd Park, mais ce serait bien de considèrer ça comme un vrai choix plutôt que de lui faire dire "Mais euh moi je veux faire des films avec les pieds".

T'es en train de réduire le boulot d'un cinéaste (qui a déjà fait ses preuves, d'ailleurs) à un vulgaire caprice de mioche sous pretexte que toi tu n'aurais pas fait pareil; et ça c'est moche.

Je dis pas que c'est Gus Van Sant DONC il faut aimer : je dis qu'il serait bon de tourner sa langue dans sa bouche avant de mépriser un cinéaste, quel qu'il soit.

Si on n'aime pas Paranoïd Park, ça peut être parce qu'on pense qu'il rate son objectif, mais on ne peut pas mépriser l'objectif lui-même. Je pense que c'est valable pour tous les films, sauf bien-sûr les films à caractère racistes, homophobes, nazis, etc.

Ah mais elle est parfaitement claire la démarche de Van Sant, toutes ses expérimentations, décalages du son, floutages, éclatement de la narration, etc. sont là pour représenter la perdition de son personnage principal ("Venez voir mon adolescent perturbé, il est beau !").

Le problème c'est que c'est une démarche complètement péteuse et prétentieuse dans la mesure où elle exclue complètement le spectateur, qui ne fait que regarder et non pas ressentir, or (pour moi gna gna) l'émotion est au coeur même du cinéma. Donc faire un film qui va se contenter de représenter un état d'esprit sans jamais se soucier de le faire partager, je trouve ça limite indescent.

Et ça se limite pas au cinéma de Van Sant, pas plus tard qu'hier dans Chrysalis, t'as un moment au début où Dupontel est montré comme triste, marqué et perturbé par la mort de quelqu'un. Eh ben t'as un plan en vue subjective qui est supposé nous montrer ce que ressent Dupontel (une sorte de travelling compensé numérique) sauf que le problème est là : son état émotionnel est montré et non pas communiqué.

EDIT : pour le fait de critiquer l'objectif d'un film, je vois pas pourquoi on s'en priverait !
Un film qui veut retranscrire la réalité "moche et plate" (dixit Djoumi), un film qui veut faire partager à son spectateur l'ennui que ressent le personnage, ou même un film qui veut satisfaire l'intellect d'une poignée d'intello (ceux qui distribuent les prix de festivals), eh ben moi je méprise ça.

Et puis pour revenir à Van Sant, personne ne souligne ses clichés absolument navrant, et ses sujets "qu'il-utilise-mais-en-fait-non" (dixit ses déclarations sur Elephant qui n'est pas un film sur Columbine, et sur Last Days qui n'est pas un film sur Kurt Cobain...alors pourquoi les avoir vendu comme ça ???!!!).

Dernier point : la compréhension d'une oeuvre et le respect qui en découle. D'abord, un bon réalisateur est quelqu'un qui fait oublier ses procédés (pourquoi Spielberg filme de tel axe ? pourquoi Siri fait tel raccord ? pourquoi Tsui Hark balance sa caméra comme ça ? j'en sais pas forcément plus, mais je m'en fiche parce-que je les ressent au lieu de les voir), donc déjà quelqu'un qui fonde TOUTE sa mise en scène sur la présence de ces procédés (puisque chaque travelling, ralenti, coupure, flou, cadre alambiqué est appuyé super lourdement), pour moi c'est quelqu'un qui n'a rien compris au cinéma. Mais admettons, je suis jeune, j'ai pas fait grand chose et lui a déjà fait ses preuves (c'est sûr que pour remaker Psychose plan par plan en en vidant toute la substance, fallait le faire).

Un réalisateur qui n'arrive pas à faire comprendre au spectateur où il veut en venir n'est-il pas un mauvais réalisateur ?
Là ça va dépendre de l'"artistique". Un film incompréhensible ne peut pas être descendu parce-qu'il est "artistique" (ben oui il fait des choses incompréhensibles, ça peut être que bien), et ça, c'est tout simplement une énorme connerie, et une des conséquences de l'absence de prise de position dans notre belle société moderne bourrée de consensus et de "AMHA".
En gros, il ne faut pas juger les oeuvres, dire qu'elles sont bien ou pas, mais dire "je n'ai pas aimé, mais je ne suis que moi". Dire qu'un film est "intéressant" revient à dire qu'il est raté (bien tenté, mais raté quand même), mais comme il est "différent" et surtout "artistique", eh ben on va pas dire qu'on n'a pas aimé quand même, mais qu'il présente un certain nombre de pistes de réflexions qui n'ont pas forcément toutes abouties.

Et ça, ça m'énerve (surtout quand ça gagne des prix à tout va, mais comme c'est les festivals qui ont créé ce genre de film c'est pas très étonnant).

(AMHA hein)
(j'arrive pas à croire que j'écris des tartines sur "ça")
(et puis le film a été intégralement produit par MK2 pour 5M€, preuve supplémentaire que les producteurs français ne savent vraiment pas quoi faire de leur argent)
(quand je pense que pendant ce temps y a des vrais réal' qui galèrent comme des chiens pour monter des vrais projets)
(ça m'énerve encore plus tiens)

Super interressant tout ce que tu dis (sincèrement, hein); je suppose que je fais partie des gens de la société moderne qui n'osent pas critiquer parce que je comprends pas tout ce que le film dit. Mais pour moi il n'est pas question de dire que c'est nul.

Ah et pour l'info (je veux pas en faire un argument), le Cercle de Beigbeder aime unanimement Paranoïd Park, et le critique qui dit souvent des trucs malins considère Gus Van Sant comme un des meilleurs cinéastes vivants. C'est pas à prendre à la lettre, mais on peut quand même se demander ce qu'il lui trouve.
Par contre il n'y avait pas Yannick Dahan à l'émission, donc je ne sais pas ce qu'il en pense. Tu crois qu'il déteste aussi ?

w i l l i a m . a écrit:

le Cercle de Beigbeder aime unanimement Paranoïd Park

Faux. Le gars de Positif a dit que ça l'avait laissé froid (ou un truc comme ça en rapport avec le problème de communication).

w i l l i a m . a écrit:

le critique qui dit souvent des trucs malins considère Gus Van Sant comme un des meilleurs cinéastes vivants. C'est pas à prendre à la lettre, mais on peut quand même se demander ce qu'il lui trouve.

Outre le problème purement sociologique (faudrait que quelqu'un écrive un bouquin là-dessus bordel ! je suis sûr que ça marcherait en plus...), le fait est que le cinéma de Van Sant est (du moins de mon point de vue) un cinéma de l'intellect bourré de subtilités.
Un truc tout con mais sur le forum des cahiers du cinéma j'ai pu lire que Van Sant "rendait présent la présence" (autrement dit force le spectateur à prendre conscience de la présence de quelque chose, dont tous ses éléments de mise en scène). Eh ben je suis sûr que y en a un paquet qui vont parler pendant des heures là-dessus. Ils parlent aussi d'un cinéma d'"intertextualité" (des plans qui font référence à d'autres films et donc en un seul plan il dit beaucoup de chose qui permet de comprendre une réflexion une je ne sais trop quoi).
Donc voilà, plein de choses qui sont pour moi de la pure branlette, mais qui donnent véritablement matière à tout plein de réflexions pour se la péter en soirée.

w i l l i a m . a écrit:

Par contre il n'y avait pas Yannick Dahan à l'émission, donc je ne sais pas ce qu'il en pense. Tu crois qu'il déteste aussi ?

A mon avis il en a surtout rien à faire, mais je le laisse te répondre (oui c'est très long) [interviewé à propos de son émission "opération frisson"] :

"Maintenant, je pense que c’est une erreur de penser que mon émission ne porte que sur le cinéma de genre : je ne fais pas que parler d’exploitation, j’ai tendance à croire que je défends une approche du langage cinématographique, du découpage, une sincérité ; or, je pense que c’est dans le cinéma de genre que se développe ce langage. Bon, ce que je vais dire va peut-être sembler un peu sarkozyste, mais bon… (rires) : C’est lorsque l’on doit respecter les règles qu’on est le plus créatif. Et ça je le crois vraiment. Lorsque l’on n’a pas de cadre, on se regarde le nombril, on énonce des ‘vérités’ sans avoir à réfléchir sur son support. Le cinéma de genre, en tant que dérivé du cinéma d’exploitation, doit répondre à des contraintes, entre autres de rentabilité. Le film doit correspondre à une structure, à des codes, et le réalisateur qui souhaite aller plus loin est obligé de les transgresser. Voyez le western classique, qui non seulement obéissait à des codes, mais aussi à des lois qui interdisaient de traiter de certains sujets, entre autres la sexualité ; on a pourtant de nombreux westerns où l’homosexualité est latente, mais traduite par le travail sur l’image, par des enjeux scénaristiques, sans jamais être exprimée littéralement. Voilà aussi pourquoi j’admire quelqu’un comme McTiernan, dont les films véhiculent énormément de choses par le biais de la mise en scène, et uniquement par elle. Idem pour Verhoeven ou Cronenberg, qui ont travaillé à l’intérieur des codes tout en étant extrêmement créatifs et subversifs. Je n’attaque pas le cinéma d’auteur, un film comme La Chute d’Hirschbiegel est tout à fait passionnant, mais à côté de ça, certains continuent à défendre un cinéma 'de chambre', un cinéma exotique de festivals, auquel on accorde une liberté totale, et qui produit des œuvres extrêmement cyniques en cherchant à véhiculer du sens, à l’imposer par le verbe. Pour moi, c’est la différence entre diktat et proposition : le cinéma qui me plaît est un art visuel, qui se fait comprendre par le langage cinématographique, le découpage, et qui ainsi suscite la réflexion. Je te donne un exemple : pour moi, Le Vent se lève est un film facile, sans intérêt en termes de mise en scène : on filme caméra à l’épaule pour légitimer l’aspect ‘vérité historique’, on montre de méchants soldats tapant sur de gentils fermiers,… et derrière, 350 critiques viennent te dire que c’est magnifique, que c’est courageux. Et bien non, ce qui est courageux, c’est Le Labyrinthe de Pan, où Guillermo Del Toro filme une scène similaire, mais où le sens est véhiculé par l’image, pas par des procédés faciles. Maintenant, je ne suis pas rigide : on retrouve cette idée du cinéma dans des oeuvres qui ne sont pas des films de genre. Par exemple, nous sommes quelques uns de l’ancienne équipe de Mad Movies à beaucoup aimer La Fin d’une liaison de Neil Jordan, un drame romantique avec Ralph Fiennes, mais qui possède cette intégrité artistique. Des critiques de Télérama aux Inrocks et autres ont descendu l’adaptation du Parfum : c’est pourtant un putain de film, une véritable adaptation, qui utilise les images, le découpage pour retrouver la quintessence du roman et laisser au spectateur le soin d’en tirer sa propre vision. De plus, le réalisateur a utilisé de nombreux artifices relevant du film de genre : tous ces critiques ne comprennent pas cette démarche, pour eux, «si c’est tourné comme un film d’horreur, c’est donc de la merde». Le pire est que si tu les interroges sur la mise en scène, la plupart d’entre eux sont perdus : ils ne vont même pas chercher à comprendre pourquoi Die Hard est révolutionnaire, pour eux c’est un blockbuster avec Bruce Willis, point."

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Le meilleur est à la fin.
Je l'aime.

oh oui je crois que je vais regardé vivement lundi enfin une nouvelle occupation inutile ^^

au fait quel smiley correspond le plus à l'occupation inutile?

http://www.koreus.com/video/jack-bauer-24h-1994.html

56 K For Ever

Le Mur c'est nul à chier

ahah putain c'est bien fait en +

J'ai vu Closer (entre adultes consentants), mon coup de coeur c'est la scène du club entre Nathalie Portman et Clive Owen.

Mais siiii :

Le seul moment de sa carrière où elle se dévoile un peu (c'est ce qui fait tout son charme d'ailleurs... ah la la...*soupir*)

j'imaginais que t'allais dire "on aime pas une scène pour ce qui s'y passe, mais pour la manière dont c'est montré", ou quelque chose comme ça.
t'es assez imprévisible.
Et puis de toute faon cette scène est superbe dans sa mise en scène comme dans ses lumières, ses dialogues, son érotisme, ses personnages..

putain Le Prestige, la claque !
On démarre avec une des meilleurs ouvertures que je connaisse, et après c'est des secrets et des révélations ultra bien amenées. Le montage alterné est très malin (genre on alterne un spectacle dans le présent avec une discussion en flash-forward). Je crois que c'est une histoire qui pourrait être assez banale dans un film, mais la manière dont le film est construit rend les secrets très mystérieux et les révélations très palpitantes. Je suis resté fermement accroché tout le long.

Ps : mon collocataire me fait peur, je l'entend faire des bruits bizarres avec la bouche quand il joue a Warcraft...

Serenity de Joss Whedon
Voilà ce que j'appelle un film frustrant ! Le gars arrive, nous pond un univers (pas très original certes, mais quand même), créé des personnages pas trop cons et relativement intéressant, a plein de super idées pour tout un tas de séquence...mais dès qu'il s'agit de créer ces séquences en elle-mêmes, y a plus personne. Ducoup c'est super mal écrit et super mal réalisé. L'univers dépeint a beau être visuellement réussie, il n'est jamais crédible. Les héros semblent tous dénués de tout sens de l'humour (alors que des héros qui font preuve d'autodérision dans leur job, c'est quand même ouachement plus crédible !), c'est extrêmement bavard là où de simples regards auraient suffit (le discours de Whedon ou la déclaration d'amour juste avant le combat final : HELP !), et Whedon, malgré des efforts évidents, n'arrive jamais à créer une réelle ambiance par sa mise en scène (et je ne parle même pas des combats découpés avec les pieds et supra mous), remplie de zoom (pas désagréables au demeurant, juste inutiles) et incapable d'aligner trois plans correctement dans la bataille spatiale finale (bordel mais elle aurait pu être dé-mente cette bataille !).

Donc voilà, de bonnes intentions (des héros intéressants qui crèvent quand même, une volonté de faire un vrai film, plein de bonnes idées) couplées à un univers visuellement sympathique ne suffisent qu'à créer la sympathie pour ce Serenity, au demeurant pas mauvais mais assez raté.

3/6 (je pleure rien que de penser au film que ça aurait pu donner avec quelques réécritures de plus et un vrai réal' derrière la caméra)

Snow cake
Du cinoche indies de base (comprendre : personnages paumés, décor paumé, l'un des personnage a un handicap plus ou moins grave, photo très claire, grand message sur la vie et réalisation "à fleur de peau", mais ici dans la version avec des acteurs connus qui tentent de se racheter une crédibilité).
J'ai tenu 1 heure.

Le dernier roi d'Ecosse
Oh bordel ! Je m'attendais à une biopic chiante et académique et j'ai eu un putain de film de cinéma ! Eh ben ça fait sacrément plaisir !
Un scénario qui n'a pas peur de fictionaliser la réalité pour s'en approcher (en gros : faire du cinéma), une mise en scène qui n'a pas peur de multiplier les "effets de mise en scène", et donc par son artifficialité de créer une émotion qui va rendre l'histoire du film plus réelle (en gros : faire du cinéma), fin bref, du cinéma quoi, du vrai, du pur, de l'honnête.


(sinon American Gangster ça poutre, l'un des films de l'années, Scott + Zaillan + Crowe + Washington = over-the-top-you-fall-on-the-floor)[/b]

Dexter s02e09, la leçon

Kawa, message n°714 : le mystère

pourquoi le mystère?

(on sait pas ce que cet épisode à de si génial)

KaWa a écrit:

Dexter s02e09, la leçon

Si si, je confirme.

ben c'est mieux comme ça pour ceux qui l'ont pas vu, moi par exemple ^^

Ben tu regardes, t'as pas grd chose à faire en plus.
C'est pas une perte de temps

ben en ce moment j'ai des papiers a faire donc plus autant le temps qu'avant, et le temps que j'ai, je le passe a regarder des sport débile sur eurosport récemment j'ai découvert la boule anglaise un jeu de boule ou il se passe rien et ou tout va a 2à l'heure

énormi ce post, j'ai bien ri, merci siboldi

^^ et encore j'ai pas parlé du billard italien qui se joue a la main et ou il faut renverser des pions le tout en entendant la respiration du présentateur

sur ce vive les sports inintéressants!!

Tout bien reconsidéré, Chungking Express de WKW est un putain de bon film..
Janto tu as vu Nos Années Sauvages ? As tears go by ? et tous les autres ?
Tu as des cinéastes a me conseiller dans la veine de WKW et Hou Hisao Hsien ?

Pourquoi j'aurais des films à conseiller dans la veine de WKW et Hou Hisao Hsien ? hein ?

parce que tu t'es interressé au cinéma asiatique, et je vois rarement dans des films européens ou américains ce que j'aime dans les films de HHH et WKW.. (voilà pourquoi)

Sauf que :
- je déteste WKW (en tout cas celui post-happy together)
- le seul film de HHH que j''ai vu, tu sais très bien ce que j'en pense
- le "genre" grande réflexion métaphysique-sociale-truc me passe au dessus de la tête

En conséquence je dirais que non.

(je suis peut-être un brin méprisant là mais j'en ai un peu marre d'être considéré comme un fin connaisseur de cinoche, vu que je suis loin de l'être)

ah ok.

enfin pour moi WKW n'a jamais fait de grande reflexion comme tu dis, et je crois que t'es quand même le plus gros cinéphile que je connaisse mais ok, j'arrête mes questions qui commencent par "tu as vu..?"

Ah ben 2046 dans le genre "venez voir mes acteurs réciter des phrases chocs sur l'amour" il se pose là.

Sinon les forums William, les forums ! (ciné, pas vidéastes)

Janto > Heu... et sinon la lumière chez WKW ça te passe AUSSI au-dessus de la tête ou pas? (et puis bordel 2046 est un super film)

William > L'an dernier à Montpellier on avait vu Time and Tide de Tsui Hark, c'est pas du tout la même chose (mais alors pourquoi est ce que j'en parle on se demande...), mais Mme N. nous avait expliqué que Tsui Hark (cinéaste hong kongais d'abord très grand public) s'orientait vers le film un peu plus "spécial" et pour un public plus choisi tandis que WKW (cinéaste hong kongais d'abord très "public sélectif") du fait de sa notoriété post-In The Mood For Love s'orientait presque vers des films plus accessibles et que donc (tout ça pour ça) on pouvait voir les films de Tsui Hark no problem. Je le répète Time and Tide n'a RIEN à voir avec du WKW mais c'est un super, super bon film avé de l'action et tout, je l'ai vu à 10h du matin après quelques heures à peine de sommeil et bon sang ça réveille! Sinon Chunking Express de WKW est super aussi, si tu ne l'as pas encore vu.

salut, je disais justement que je venais de revoir Chungking Express, et oui c'est un super film plein de style et d'energie.
Par contre j'ai pas beaucoup aimé Time & Tide.

pour mémoire "chucking express" est le film avec Tony Leung en policier?

oui c'est lui, avec la fille qui danse sur California Dreamin du groupe The mamas and the papas et dont ce fut l'unique tube

yes, ce film est trop bien, j'avais adoré l'année dernière.

mais je préfère "in the mood for love" de wkw

sinon tu as vu le dernier wkw?

non j'ai trop hate, j'y vais ce week-end avec ma feum

Noo a écrit:

Janto > Heu... et sinon la lumière chez WKW ça te passe AUSSI au-dessus de la tête ou pas? (et puis bordel 2046 est un super film)

Ah parce-que la lumière ça fait un film ?
Je veux bien que ce soit léché, soigné, mignon, avec des beaux ralentis, des belles longues focales et un beau scope (j'ai rien contre !) mais encore faut-il savoir raconter une histoire (la base du cinéma quand même, je dis ça en passant) plutôt que se branler sur des phrases chocs en voulant à tout prix faire le film ultime sur l'amour ("oui l'amour tu vouaaa, c'est pas facile à définir tu vouaaa, y a des gens qui s'aiment mais c'est pas toujours possible tu vouaaa"), ce qui n'a pour unique conséquence que de faire un beau plantage (là où la modestie de Chunking Express en fait toute sa force).
(parce-que sinon Chen Kaige et Zhang Yimou seraient des bons réal', et faut quand même pas déconner)

Quant à Tsui Hark, eh ben ta prof ferait bien de se renseigner un peu vu que c'est un peu l'un des réal' HK les plus populaires (Il était une fois en Chine, Zu les guerriers de la montagnes magiques, Legend of Zu ou même Piège à Hong Kong avec notre JCVD favori).

"oui mais il s'oriente vers un public plus choisi euh", ben non justement. Il a démarré sa carrière avec sa "trilogie du chaos" (Butterfly Murders, L'enfer des cannibales et L'enfer des armes) pas très tendre avec les Hong-Kongais (c'est sombre et nihiliste à souhait) pour ensuite s'orienter vers du plus grand public (les films pré-cités donc), jusqu'à rechercher la notoriété publique récemment avec Seven Swords (qu'il a fait pour faire une grande fresque épique tout public qui lui donnerait enfin la place qu'il mérite).
Maintenant il expérimente toujours un peu (The Blade bordel ! ou même le fun Black Mask 2), mais il se coupe jamais de son public, vu qu'à HK ils n'ont pas cette manie franco-française d'allumer un auteur dés qu'il fait du grand public.

(juste en passant, Tsui Hark c'est mon avatar, c'est l'un des premiers topics que j'ai créé sur ce forum avec un désintérêt total de la part tout le monde et c'est THRTW (aka Tsui Hark Rules The World donc))

(non mais)