Vos coups de coeurs

Mais c'est vrai qu'il est susceptible en plus. T'étais pas OBLIGE de pourrir le post avec quarante photos non plus ^^

Ah ben j'aurais dû m'y attendre, dès qu'on sort des vrais arguments en lieu et place de jolies phrases toutes faites on nous ressort toujours ces bonnes vieilles phrases qui mettent instantanément fin à la conversation (généralement c'est "c'est ton avis, accepte celui des autres" ou "on peut pas parler avec toi"), marrant des fois.

(et les photos c'est pour montrer le lien EVIDENT entre Tsui Hark et WKW, lien que tout le monde aura remarqué j'en suis sûr...

Mais pas du tout, pas du tout. Je ne compte simplement pas argumenter avec toi au sujet du cinéma asiatique étant donné que d'après mes ouï dire tu t'y connais mieux que moi, j'expliquais juste à William ce que la prof nous avait conseillé au sujet de Tsui Hark dont je n'ai vu QUE Time and Tide.

Bien ce que je dis.

j'en ai marre d'entendre que les spectateurs de films d'auteur se branlent, et j'en ai marre de votre conversation, et aussi des non mais de janto.
Allez tous vous faire foutre les gars !

grossier personnage

ahahah j'adore, c'est trop la Castafiore à propos du général Alcazar !

arrête de voir la vie à travers tintin, c'est pas comme dnas la vraie vie william.

pour toi ce sera rabat joie

Je suis pas un gars William désolée j'irai pas me faire foutre =)

w i l l i a m . a écrit:

j'en ai marre d'entendre que les spectateurs de films d'auteur se branlent, et j'en ai marre de votre conversation, et aussi des non mais de janto.
Allez tous vous faire foutre les gars !

Mmmmh, Spielberg est un auteur, McTiernan est un auteur, Tsui Hark est un auteur, Hitchcock est un auteur, Kurosawa est un auteur, Florent Emilio Siri est un auteur, George Miller est un auteur...

(ne pas confondre "film d'auteur" et "film auteurifique", merci)

Tant qu'à faire, mettons les choses au point :

Un "film d'auteur", c'est un film, un "vrai" film de cinéma, c'est-à-dire avec une histoire, une mise en scène, des acteurs, un climax, etc. Mais à la différence du divertissement lambda, le "film d'auteur" va aller plus loin, et proposer une réelle thématique à l'intérieur même de son histoire ou de sa mise en scène (genre...euh...Spielberg ?). Bref, il va développer des thèmes, idées, propos mais en faisant du cinéma, en racontant une histoire avec des personnages.

Un "film auteurifique", c'est quand le propos ou la thématique est directe, c'est-à-dire que plutôt que de l'inclure dans l'ADN du film, le réalisateur se met en tête de prendre un thème (l'amour, la mort, la vie, la séparation, la solitude, l'Amérique post-11 septembre, etc.), de le coller bêtement sur une histoire qui a un peu à voir, et surtout de faire transparaître son propos à travers les dialogues, à coup de phrases chocs qui vont déclamer de grandes vérités sur la vie.
Après on trouve des constances, comme par exemple la très grande prétention, la musique d'opéra, les "longues plages de silence et/ou d'errances", mais pas toujours.

Prenons deux exemples autour du même thème : l'amour.
D'un côté un "film d'auteur" populaire, avec une intrigue serrée et dont tout le propos se dégage du film. Ce film, c'est Green Snake de Tsui Hark.
De l'autre, un "film auteurifique", avec une intrigue "large et grande" et une esthétique "magnifique". Ce film, c'est 2046 de Wong Kar-Wai.

Dans Green Snake, tout le propos passe par l'histoire et la mise en scène. C'est-à-dire que pour parler d'amour (et d'un million de choses autour), Tsui Hark a concentré son intrigue sur 4 personnages, plus UN personnage secondaire et deux-trois rôles mineurs. Autour de ça, il créé une véritable intrigue, avec des enjeux, une présentation, des manques et des comblements, un climax et enfin une fin. L'intérêt, c'est que le thème peut très bien vous passer au dessus de la tête, sans pour autant que le film soit irregardable, on peut très bien l'apprécier sans. Au delà de ça, c'est-à-dire quand le film prend une autre dimension, chaque élément de l'intrigue est là pour servir le thème...sans jamais que le thème ne passe devant l'intrigue.
Même le "combat" final peut se lire tel quel, sans y voir sa dimension purement symbolique.
Enfin, le film est assez "trivial", pragmatique, pour la simple et bonne raison que TH (RTW) a très bien compris que pour toucher les cieux de l'amour, il faut plonger sous terre (Copyright de moi 2007), ducoup il n'a jamais peur d'aller vers un certain ridicule qui rend l'histoire et les personnages plus naturels, et au final plus puissants (comme toujours chez TH, qui est donc un auteur).

Dans 2046, Wong Kar-Wai veut faire une sorte de film ultime sur l'amour. Il parle donc des séparations, des manques, de la frustration, tout en imprégnant son film de "situations impossibles qu'on peut pas parce-que c'est comme ça" (parce-que, il est vrai, c'est plus touchant que de voir deux personnes nager dans le bonheur).
Sauf qu'à l'inverse de ses précédents films, 2046 délaisse complètement l'histoire, sans fil narratif distinct, avec des enjeux flous et des personnages qui se ressemblent tous (et ce bien au delà de la dimension "ils ont tous des yeux bridés", je dis ça au cas où). Ducoup, chaque "mini-histoire" est difficilement compréhensible (pardon, je voulais bien sûr dire "difficilement compréhensible sans lire deux bouquins dessus et se réunir en classe pour faire le point sur chaque histoire et tous les personnages"), ce qui n'a pour unique effet que de provoquer un détachement complet du spectateur...du moins le spectateur en quête d'une histoire (qui est donc la base indispensable du cinéma sans laquelle un film n'est rien). Car bien sûr, le spectateur en quête du "nouveau film de" WKW sera servi, il y retrouvera les personnages d'autres films, des autoréférences et même les "magnifiques" paroles de musique discrètement écrites sur fond bleu (ce qui est, nous sommes bien d'accord, d'une utilité hallucinantes). Bref, 2046 n'existe que prit dans un tout, c'est-à-dire prit comme une évolution d'un auteur, ce qui est l'une des évolutions perverses de la "politique des auteurs" et que continuent à appliquer Les cahiers du cinéma : ne voir en un film plutôt que le film en lui-même, l'évolution de thèmes ou du style d'un auteur. Bref, reconnaître des plans similaires ou des continuation de thèmes, et ça, c'est ce que j'appelle de la branlette.
Enfin pour ce qui est de l'aspect prétentieux que tu ne semblais pas voir William, il me suffit de te rappeler le premier plan du film. Un bon gros plan qui arrache tout donc, sur fond de musique d'opéra, et qui a la "bonne idée" de nous dire "attention, vous allez assister à un chef d'oeuvre !". Et si ça c'est pas de la prétention, je me demande bien ce que c'est...

Appendices : A ses débuts, WKW était un "vrai" réalisateur qui savait greffer ses thématiques à ses histoires, mais depuis que Chunking Express est passé à Cannes, il s'est transformé en une sorte de bobo pour festival.
Un seul film peut servir d'exemple : Les cendres du temps.
A la base, un wu-xia-pian (film de cape et d'épée HK donc), mais un wu-xia-pian comme un autre avec moult combats, le tout avec une histoire un peu profonde et intelligente. Ce film-là, il est vachement bien, et les combats font preuve d'une rage et d'un lyrisme qui envoient Ang Lee et Zhang Yimou à leur bac à sable. ça, c'était la version HK.
Parce-que après il s'est dit "bordel, y a un public en Europe avide de chinoiseries !". Seulement problème : les européens ne sont que des gros bobo qui vont pas aimer ses combats rageurs, eux ils aiment bien les réflexions profondes, et sans combats si possible parce-que les combats c'est tout juste digne des adolescents de 15 ans (surtout quand c'est Ching Chong qui crient des noms de sauces épicées).
Donc que fait-il ? Il coupe ses combats ! Ce qui en lieu et place d'un film puissant et romanesque, donne un "truc" contemplatif et prétentieux avec moult phrases chocs pour combler les trous de narration.
Voilà comment un réalisateur brillant et bourré d'énergie s'est transformé en un bobo pour festivaliers avide de contemplations exotiques (avec des
villes du futur en représentation filaires, c'est encore mieux !).

D'ailleurs l'image qu'il s'est forgé (lunettes noires, tournages sans scénarios, montages qui s'éternisent, etc.) n'est pas innocente dans son succès auprès de la presse occidentale, du moins celle qui croit encore que pour faire un bon film il faut "laisser aller l'instinct de la création" plutôt que "s'enfermer dans des règles contraignantes et inutiles".


Je précise que je ne prend aucun plaisir à descende WKW, vu qu'il fut un temps où je l'admirais. Cela dit j'irais voir son dernier avec un certain plaisir puisqu'il semble revenir à la simplicité et au pragmatisme de ses débuts, ce qui ne peut qu'être une bonne nouvelle.

[NOTE : ce post n'est pas définitif, discussion ouverte ]

PS : pour une idée plus précise que ce qu'est une thématique parfaitement intégrée à une histoire et une mise en scène, je vous renvoie à cette analyse de La guerre des mondes par Rafik Djoumi => http://rafik.blog.toutlecine.com/1381/Si-simple-War-of-the-Worlds/

merci beaucoup pour ça Janto, je savais pas qu'il y avait une différence entre d'auteur et auteurifique.
Ton explication est claire et elle désamorce tous les ptits commentaires qu'on peut se faire dans notre tête.. et en + c'est drôle.

J'ose pas penser grand chose de My blueberry nights , sinon que c'était très agréable à voir, pour les personnages, le style, la musique, bref l'ambiance.

http://www.lerenardetlenfant.com/

<3

J'ai emprunté La Peau douce de Truffaut et j'ai découvert Françoise Dorléac, bon bien-sûr elle est superbe. J'ai envie de bouffer tous les Truffauts comme des ptits pains viennois.

J'ai emprunté Les Barbouzes, c'est franchement burlesque, même si j'aurais bien aimé une histoire plus solide avec moins de gags. Je sens que je vais bouffer tous les Ventura comme des ptits pains aux raisins.

Et finalement Bollywood ça me repousse un peu.

oh mais un truc de fou la médiathèque du Grand'Place !

éh ouais pète sa mère !

j'aimerais trop habiter juste à coté pour aller lire les magazines tous les matin, et puis emprunter plein de dvd que je regarderais pas puisque j'en aurais plein, puis finalement ne jamais y aller puisque c'est a coté de chez moi..

Moi je préfère celle de Internationale, beaucoup moins de choix donc plus facile de tous se les faire.

janto il a envie de lui régler son compte au rayon dvd de la médiathèque

suck my geek excellent

dans l'émission de nagui vers midi la question c'était : quel compositeur a inspiré les musiques de la belle au bois dormant, ils ont tous répondus tchaikovsky et toufik lui il a dit "andré rieu"
alors tout le monde a rit et a applaudit et nagui a dit "ils sont forts ces arabes, pourquoi pas richard clederman !"

gaultier, tu nous parles un peu de The Wall ?
Je pensais qu'il s'agissait du mur de Berlin, mais rien à voir d'après ce que j'ai compris ? Même pas une petite métaphore ?

Au départ, je crois que ca n'a rien à voir avec le mur de Berlin. Le concept de Roger Waters (bassiste et compositeur du groupe), qui a totalllement écrit The Wall, est venu de la tournée Animals; il y avait un spectateur qui était trop chiant parcequ'il n'arrétait pas de demander un morceau. Donc du coup, Waters lui a craché dessus et s'est dit il faut vraiment "un mur" entre la scène et le public.

The Wall raconte l'histoire d'un jeune garçon devenu rock star qui s'enferme dans sa chambre et qui commence à avoir des hallucinations.

Le gars, il a des envies de dictature donc il est possible qu'il y ait une allusion au mur de Berlin.

Le film mélange à la fois des passages filmés et en animation. D'ailleurs, le graphisme des passages en animations est vraiment extraordinaire et des fois, fait vraiment peur.

Après The Wall, c'est vraiment plus du Pink Floyd (je parle de l'album) je trouve. C'est moins psychédélique que les autres. On sent quand même la rage de l'auteur dans les morceaux et dans la violence du film.

Mais je sais pas quoi dire d'autre à part qu'il m'a vraiment plut et qu'il faisait partie des films que je rêvais de voir comme THX 1138 et METROPOLIS.

ok merci, pour la chanson, Wikipedia m'a dit que "Another brick in the wall" c'est un élément de plus qui pousse le personnage (Pink) a s'isoler derrière un "mur" (une carapace).

ca veut dire que "we don't need no education" c'est au premier degrès, il dénonce juste les écoles trop strictes.
Je croyais qu'il parlait du nazisme, genre "on a pas besoin d'éducation parce que ça nous empêcherait de prendre du recul sur la dictature", comme les totalitarismes cherchaient a bloquer les ouvertures d'esprit pour empêcher les gens de penser. Alors que non, c'est pas ça.

et puis c'est malin tiens, je me tape 45 minute d'interviews avant de voir Le Miroir de Tarkovski, et là le film ne marche pas.
Tarkovski you son of a bitchhh

PS : Merci pour Twin peaks, je suis accro au bout de 4 épisodes

w i l l i a m . a écrit:

et puis c'est malin tiens, je me tape 45 minute d'interviews avant de voir Le Miroir de Tarkovski, et là le film ne marche pas.
Tarkovski you son of a bitchhh

C'est ton premier Tarkovski Le miroir ? Parce-que c'est un peu hard quand même... en tout amitié je te conseillerais Solaris pour commencer, c'est son film qui fait le plus l'unanimité, donc le plus accessible.

Moi j'ai vu Solaris de Tarkovski. Il est un peu long et lent et y a des filtres choquants mais les couleurs des premières séquences sont douces et belles.

et demain, je vais voir MISSION TO MARS. Il est bien ce cycle science fiction du Lux. Y a Alphaville de Godard, Existenz de Cronenberg, Jusqu'au bout du monde de Wim Wenders,... J'ai déjà vu Solaris et THX 1138. A chaque fois, seul dans la salle. La grande: appêtissant!!!

(mais pourquoi quand ils mettent un cycle de science-fiction ils prennent que des oeuvres au caractère auteurisant bien ostentatoire ?)

(z'avaient passé New-York 1997 une fois pourtant...)

http://partizan.com/partizan/home/


http://www.johannavaude.com/

http://www.cornbread.org/FOTRCompare/index.html
COMPARATIF QUALITATIF SUR LOTR EN VERSION DVD ET HD DVD

D'ailleurs le HD-DVD vit ses dernières heures (ducoup je l'ai dans l'os avec mon HD-DVD du Labyrinthe de Pan que je pourrais jamais visionner, supair).

Vive le Blue-ray cela dit...

Pourquoi il meurt ?

Parce-que Warner l'a abandonné, ce qui laisse uniquement la Paramount comme grosse major à le défendre... (et encore, elle le défend parce-qu'on lui a fait un gros chèque, remember le scandale de Transformers avec Bay qui faisait son caca nerveux sur le net).

Donc avec la Fox, Columbia (spiderman, lawrence d'arabie, casino royale, rencontres du troisième type,...), disney, et maintenant Warner (batman, harry potter,...) ça fait plus beaucoup de chances pour le HD-DVD.

(et ducoup y a eu un destockage massif de HD-DVD sur ebay, y a au moins un point positif dans l'histoire)

J'ai regardé le combat entre Broly et San Goku/Vegeta/Trunks/Piccolo/San Gohan.
C'est trop bon mais on voit bien les défauts

Cherchez "Broli le super guerrier" sur Dailymotion

ça a l'air pas mal

c'est quoi l'histoire ?

Into the wild <3

j'en ai marre que tout le monde l'adore peut-être qu'il y en a un qui va détester et que ça va tomber sur moi, auquel cas je serai contraint de me retirer en alaska

(hinhin)

Bah jvais le pécho en dvix après je verrai
Gloire à Dieu

Into the Wild il tue c'est un fait incontestable

Même les madeux du forum mad movies ont aimés...je sens que je vais finir par faire comme tout le monde... (mais seul, ma fierté refuserait que quelqu'un d'autre me voit pleurer)

c'est complètement crétin mais j'ai envie de ne pas aimer, simplement parce que c'est un film qui a l'air de répondre a ce que les jeunes veulent voir, a leur plaisir de s'imaginer comme le mec du film.(je devrais dire "notre envie"). C'est ultra débile de penser ça.

Par contre j'ai pris un malin plaisir a entendre "Le masque et la plume" dire de la mise en scène qu'elle est artificiel et simplement mauvaise, et que si c'était pas réalisé par une emblème du cinéma indépendant, on trouverait ça longuet.

Fais gaffe c'est super dangereux de se braquer comme ça pour un film, parce-que tu te coupes complètement avec ce que tu peux ressentir en passant ton temps à essayer de te convaincre de quelque chose avec lequel tu n'es fondamentalement pas d'accord. Ducoup au final tu deviens un bobo aigri qui ne pourra apprécier que des films chiants et inintéressants que, bien entendue, personne à part toi et une poignée d'élus n'est capable d'apprécier.

(on retrouve le mêmes phénomène pour Star Wars 4/5/6 ou Le seigneur des anneaux, que tu n'as pas aimé si ma mémoire est bonne...)

Mais d'un côté je te comprends, le fait que tout plein de jeunes idéalistes et rêveurs adhèrent en masse à ce film m'hérissait les poils d'où je pense. Il m'aura fallu lire l'avis de gens dignes de confiances avant de daigner envisager à peut-être aller le voir sans apriori (que je n'ai toujours pas vu donc).

(cela dit tu as déjà fait un bon pas en avant puisque tu admets ta volonté de ne pas aimer, aka ta volonté d'être différent, mais quelqu'un me souffle dans l'oreille que la puissance d'un bon film était justement de réussir à unir des gens ne pouvant pas se blairer)

Pas d'accord pas d'accord,je trouve que ce film dégage beaucoup de sensibilité ,ok on a tout de suite envie de s'identifier au personnage mais le film a justement cet avantage de privilégier l'évasion..on voyage quoi.Et c'est pas parce-que "tous le monde" l'aime qu'il n'est intéréssant, beau ,touchant, et que tu ne dois pas aller le voir (surtout que c'est toi qui voulais qu'on ailles le voir ensemble)

oui t'as trop raison, ca doit être la même chose pour Starwars et le seigneur des anneaux. Par contre pour matrix et fight club je les ai vu un tout ptit peu avant que beaucoup de gens aiment donc j'avais l'impression de pas être trop dans le moule, peut-être ?

Et surtout tu as contribué à cultiver leur culte dans ta classe, te donnant ainsi une supériorité intellectuelle des plus appréciables. Tu as fini par les aimer non plus pour eux-mêmes mais pour ce qui les entourait et ce qu'ils t'apportaient en terme de rapport humain ("je te prête un DVD, tu adhères, je suis quelque part la source de ton adhésion" toussa).

Le temps a passé, la hype autour de ces films a disparue, tu les as revu (ou pas) et revu ton jugement...à la baisse, forcément (la mode détruira le monde, c'est moi qui vous le dit, c'est d'ailleurs pour ça que je m'efforce de m'habiller très mal, ça n'est pas du tout que je n'ai aucun goût, évidemment).

Voili voilou, vous pouvez reprendre une activité normale.

j'ai bien aimé ces réflexions, très intéressantes